Page:Marcel, Terre d’épouvante, Ficker, 1905.djvu/128

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chouquifères, d’où il s’ensuit une altération du produit. Quoique les noirs discernent à peu près les bonnes lianes des fausses, tout est bon pour eux, en haine de ce travail.

Et l’on dévaste la forêt, on gaspille des richesses sans nombre, pour avoir des mauvais produits en quantité inférieure à ce que l’on pourrait obtenir par un bon travail.


Mais le travail correct, de même que l’échange normal et les efforts patients pour créer progressivement des besoins aux indigènes, en un mot, le respect des dispositions de l’acte de Berlin, n’étaient pas le fait de spéculateurs.

Il fallait des bénéfices à tout prix, il fallait soutenir quand même ces cours en bourse, dont les opérations sur la hausse et la baisse étaient les seules choses dont on eut vraiment souci.

On y parvint durant vingt années par de la dévastation et du carnage.

On tente de continuer aujourd’hui grâce à une imposture.