Page:Marcel, Terre d’épouvante, Ficker, 1905.djvu/190

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Je déclare que les indigènes du Congo sont aussi bien traités qu’aucun de ceux que j’ai vus en Chine, dans l’Inde et aux États-Unis, où les blancs emploient les gens de couleur, et que le système du gouvernement est le mieux adapté aux conditions actuelles du pays et le seul qu’il sera possible d’employer pendant de nombreuses années pour le progrès de la civilisation.


M. Marius Dorman, dont nous ne voulons pas attaquer la sincérité, paraît être un voyageur du genre de Mme Sheldon, trompé comme elle et ne visitant que des postes où son arrivée était annoncée à son insu. Le seul bon moyen de constater l’horreur congolaise, c’est de s’engager comme agent au service des sociétés ; alors seulement l’on peut connaître la vérité. D’ailleurs, faire l’apologie du traitement des indigènes en Chine et dans l’Inde n’est peut-être pas très philanthropique.

Ces témoignages sont bien sans valeur réelle.

C’est un verbiage à repousser.