gation des administrateurs des sociétés belges elles-mêmes, obéissant à un sentiment de rancune contre le souverain et couvant peut-être l’espoir d’entraver, par intimidation, son œuvre d’accaparement. Quoi qu’il en soit, les sociétés et leurs agents furent très ménagés par les attaques de la « Congo Reform Association » et sa tribune principale, la West Africain Mail.
Veut-on se convaincre de la partialité de la « Congo Reform Association » ?
Au mois de novembre 1904, ses représentants pouvaient présenter au public deux témoignages importants.
L’un, celui d’un Français, agent technique, naguère à la solde d’une société belge, dont il avait volontairement quitté le service et pour laquelle, selon écrit de celle-ci, il eût pu retourner au Congo. Ce témoignage, que nous avons partiellement reproduit dans ces pages, visait des actes coupables commis presque exclusivement par des agents de sociétés concessionnaires.