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Page:Marcel, Terre d’épouvante, Ficker, 1905.djvu/195

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Roosevelt, pour le convier à prendre l’initiative d’une intervention auprès des puissances, dans le but de réunir un nouveau Congrès, — sinon d’intimider le souverain. Certes, l’éloquence ne manque pas à cette requête, véritablement superbe si nul sentiment bas n’en trouble l’intrinsèque magnanimité d’intention.


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Qu’il nous soit permis de vous rappeler que la Chambre des communes britannique était déjà si convaincue par des témoignages antérieurs et non officiels, que le 20 mai 1903, elle adopta à l’unanimité une résolution demandant au gouvernement britannique de « conférer avec les autres puissances signataires de l’acte de Berlin, en vertu duquel l’État indépendant existe, afin que puissent être adoptées des mesures pour faire cesser les maux qui prévalent dans cet État » et qu’en conséquence de cette requête le 8 août 1903 et le 11 février 1904, des communications furent faites non seulement aux puissances européennes, mais aussi au gouvernement des États-Unis. Nous rappellerons aussi un débat ultérieur à la Chambre des communes, le 9 juin 1904, qui prouve que, dans l’opinion de notre Parlement et de notre gouvernement, des motifs d’une ampleur suffisante ont été évoqués pour qu’il soit fait une