Page:Marcel, Terre d’épouvante, Ficker, 1905.djvu/202

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

marche faite par M. Morel auprès du président de la République des États-Unis méritait une meilleure fortune. Il est à souhaiter que d’autres efforts, par coalition, amènent la réunion d’un congrès universel, modifiant d’abord l’odieux régime du Congo indépendant par la déchéance d’un souverain cupide et indigne, et attaquant, partout ailleurs, le régime colonial par lequel les autochtones sont toujours maltraités, leurs pays souvent dévastés, leur assimilation seulement réalisée par des vices inculqués à une minorité, le tout au profit de traitants et de financiers.

La politique coloniale actuelle est partout une réelle infamie et ses défenseurs sont ou des ignorants, ou des imbéciles, ou des coquins. En France, deux défenseurs du système colonial sont au pouvoir : c’est au public de les classer.