Page:Marcel, Terre d’épouvante, Ficker, 1905.djvu/230

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reux choix qu’il aurait fait de M. de Brazza, comme commissaire enquêteur. L’éminent administrateur verra ce qu’est devenue l’œuvre qu’il avait voulue si grande et qu’il avait si bien commencée.


Il faut que de telles investigations soient effectuées. Mais insistons sur ce point ; les atrocités, cas accidentels dont nous avons énuméré les causes dans les pages précédentes, ne sont pas le sujet le plus intéressant pour ceux qui auront à rechercher non un des effets du régime, mais les causes réelles d’un mal qui ne peut être guéri que par une mesure radicale et définitive. Certes alors, un certain nombre d’individualités fort peu sympathiques, en somme, seront lésées et protesteront bruyamment, mais, si l’on ose l’appliquer, ce qui est douteux, il s’en dégagera une amélioration nécessaire.

En somme, ce sont des intérêts matériels mal compris et brutalement mis en action qui ont déterminé la déplorable situation actuelle, déplorable, par les crimes récents,