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Chapitre II. — La traite des noirs est interdite sous toutes ses formes.

Chapitre III. — La neutralité du bassin du Congo et de celui du Niger est garantie.

Chapitre IV. — La navigation des fleuves Congo et Niger et de leurs affluents est absolument libre sous tous les pavillons, même en cas de guerre. La route, le chemin de fer ou le canal remplaçant une section obstruée est assimilée au fleuve.

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Chapitre VII. — Les puissances signataires se réservent d’introduire dans cet acte les modifications reconnues utiles.

Le 26 février 1885, à la clôture de la conférence, le prince de Bismarck prononça les paroles suivantes : « Le nouvel État du Congo est appelé à devenir l’un des principaux gardiens de l’œuvre que nous avons en vue. Je fais des vœux pour son développement prospère et l’accomplissement des nobles aspirations de son illustre promoteur. »


Ainsi, s’était réalisé le rêve du duc de Brabant. Avec le titre de souverain, il devenait le maître absolu d’un domaine d’immense superficie. M. Van Etvelde lui disait avec raison, plus tard : « C’est à Votre Majesté qu’appartient l’État. » L’Eu-