Mais si l’on considère comme faisant partie du style cette grande ossature inconsciente que recouvre l’assemblage voulu des idées, elle existe chez Stendhal. Quel plaisir j’aurais à montrer que chaque fois que Julien Sorel ou Fabrice quittent les vains soucis pour vivre d’une vie désintéressée et voluptueuse, ils se trouvent toujours dans un lieu élevé (que ce soit la prison de Fabrice ou celle de Julien, dans l’observatoire de l’abbé Banès). Cela est aussi beau que ces personnages salueurs analogues à de nouveaux Anges, qui, çà et là, dans l’œuvre de Dostoiewsky, s’inclinent jusqu’aux pieds de celui qu’ils devinent avoir assassiné.
Par là, Beyle était un grand écrivain sans le savoir. Il plaçait la littérature non seulement au-dessous de la vie, dont elle est au contraire l’aboutissement, mais des plus fades distractions. J’avoue que