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Page:Marcenay - Les Conseils du Docteur Tant-Mieux, 1916.djvu/65

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et REMÈDES
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ainsi préparée. Souvent, dix minutes d’application suffisent. Cela dépend, d’ailleurs, du plus ou moins de finesse de la peau, et de l’état plus ou moins récent de la farine de moutarde. En tout cas, c’est un remède dont on doit surveiller attentivement l’effet ; car, d’une part, il importe que cet effet soit produit avec l’énergie nécessaire ; d’autre part, s’il était porté au-delà de certaines limites, il pourrait en résulter des accidents graves, des plaies très douloureuse et très longue à guérir.

Observons aussi que le vinaigre et les autres acides affaiblissent, comme l’eau trop chaude, l’action de la moutarde.

Sirop pectoral. — Disposez, dans un pot de grès neuf d’une capacité de deux ou trois bouteilles, des couches alternées de mou de veau, de chou rouge, de laitue et de sucre candi pulvérisé. Lorsque le pot est plein, placez-le dans de la cendre chaude, de telle sorte qu’il y soit enterré jusque vers le couvercle, lequel doit être luté avec de la pâte, et tenez-le douze heures dans ce bain-marie en veillant à ce que la chaleur soit toujours égale. Coulez et passez à travers un linge. — À prendre une cuillerée à bouche le matin à jeûn, et une le soir deux heures après le souper. Ce sirop devra être