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PRESSION DU SANG CHEZ L’HOMME.

rentrer dans les oreillettes ; dès lors le cœur ne recevant plus de sang n’en envoie plus dans les artères. Mais cet arrêt du cœur n’est que passager ; bientôt, en effet, la stase qui se produit dans les veines afférentes à l’oreillette y élève la pression, de sorte que la contre-pression est surmontée, et le cœur se remet à fonctionner. En élevant de nouveau la contre-pression dans le péricarde, on arrête de nouveau la circulation.

Ces quelques exemples montrent que ce genre d’étude est susceptible d’une grande extension. En ce qui touche aux effets de la pression dans la cavité du péricarde, François-Franck y a trouvé l’explication des accidents circulatoires, souvent mortels, produits par les épanchements ou par les hémorragies intra-péricardiques.