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VIE DE HAREM


Et les jours continuent à courir. J’use l’heure. Sett Kébir, avec laquelle je bavarde longuement, fait apporter tous ses bijoux rangés dans une horrible petite valise à soufflets, comme en emploient les médecins de campagne.

Elle l’ouvre dignement et je vois apparaître une multitude de petites boîtes et flacons de pharmacie, dans lesquels sont rangés ses trésors. Dans une boîte à biscuits, que lui a offerte le consul d’Irak, se trouvent de gros bracelets pour les chevilles ; les anneaux sont toujours par paires, un pour chaque membre.

Les bagues ont pour écrin une boîte à cirage, puis ce sont des perles baroques, de grosseur moyenne,