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ÉCLAIRCIES


Soleiman, retour de pèlerinage, vient me saluer et m’apprend qu’il n’a pu voir le roi à la Mecque, pour lui demander la permission de m’amener à Oneiza. Sa Majesté devant venir à Djeddah sous peu, il ne reste plus qu’à attendre. Je répète à Soleiman qu’il n’est bon à rien. En huit jours n’avoir pu approcher Ibn Séoud !

Sabour, Sabour, me dit-il sans cesse. Patience.

Ce qui ne fait que m’exaspérer encore un peu plus. Car, comme tous ceux de sa race, il n’est jamais pressé.

Les femmes me proposent de m’installer au second avec mon mari, mais je leur réponds que je préfère de beaucoup rester avec elles au harem, si elles le