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ÉPISODES BÉDOUINS


Dès que nous fûmes installés dans notre petite maison, nous reçûmes des Arabes de fréquentes visites et des invitations à n’en plus finir. Ces gens, si différents de nous, me plaisaient, et je ne tardai pas à trouver une joie véritable aux visites que je fis moi-même aux tentes noires que les Bédouins portent d’étape en étape, dans leur lente transhumance à travers le désert.

La généreuse hospitalité de ces nomades, leur extrême politesse, le sentiment de l’honneur si développé chez eux, faisaient oublier rapidement les différences qui auraient pu nous séparer sur d’autres points. Lorsque j’arrivais au campement, qu’entouraient les chameaux au pâturage, je me rendais