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LE MARI PASSEPORT

bour, qui a des amitiés au consulat égyptien, consent à y accompagner Soleiman. On me tient au courant par téléphone des démarches et des pourparlers.

À onze heures moins le quart, le vent semble bon…

Je me précipite dans une voiture avec mes pauvres bagages, et accompagnée de la fidèle Mme Amoun. Nous attendons à la porte du consulat. Onze heures cinq… Le chauffeur monte relancer Soleiman et M. Gabbour. Onze heures vingt… Ils descendent en trombe, ça y est.

Mme Amoun saute à terre, Soleiman bondit dans l’auto ; la monnaie du visa, que me tend M. Gabbour, choît sans qu’on la ramasse et nous démarrons en vitesse vers l’embranchement où nous devons prendre, à midi, le train pour Suez.

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