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Suez, embarquement, mer Rouge


Les trois jours révolus, la Compagnie n’a pas encore de réponse. J’ai l’impression de piétiner sur place, je télégraphie d’urgence à Suez, qui répond sans autre explication : « N’avons pas de passeport à ce nom. »

C’est une catastrophe, je sens tout s’écrouler alors que nous sommes si près du but.

Où est ce passeport ? Au Caire, pensent-ils ; en effet, là seulement est un consulat nedjien. Nouveau télégramme… puis téléphone et enfin, le surlendemain, alors qu’on désespère, arrive cette pièce d’identité tant désirée. Il est 9 heures, c’est le 28 mars, la Compagnie nous a dit qu’un bateau quitte Suez le 29 ; le train qui arrive à minuit à Suez est déjà parti, mais on peut rejoindre le train à l’embranchement de Lidd. En auto on peut faire ce trajet en une heure. Nous avons le visa nedjien, mais il manque l’égyptien.

Sur la façade des maisons de Djeddah, on remarque des moucharabiehs
en bois des îles apportés par les pèlerins, le Nedj et le Hedjaz n’ayant
pas de bois

À l’inverse de Soleiman je répète