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Page:Marguerite de France - Memoires et Lettres.djvu/28

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sur la place de Grève. Elle ajoute : « Les choses en vindrent à tels termes que l’on députa des commissaires de la cour de parlement pour ouir mon frère et le Roy mon mary, lequel n’ayant lors personne de conseil auprès de lui, me commanda de dresser par escript ce qu’il auroit à respondre, afin que par ce qu’il diroit, il ne mist ny luy ny personne en peine. Dieu me fist la grâce de le dresser si bien qu’il en demeura satisfaict, et les commissaires estonnez de le veoir si bien préparé[1]. »

Ce document a été publié par le Laboureur, dans les additions aux Mémoires de Castelnau, mais on ne sait à quelle source il l’a puisé. Je n’ai donc pu en collationner le texte, qui, du reste, paraît assez pur, et je l’ai reproduit tel qu’il se trouve dans l’ouvrage précité.


III. Lettres.

Les Lettres de Marguerite qui m’ont paru dignes de voir le jour sont réunies dans le manuscrit 217 de la collection Dupuy, ou éparses dans divers volumes de la collection Béthune ou Brienne, à la Bibliothèque royale[2]. Ce sont pour la plupart des autographes, comme je l’ai dit ci-dessus, d’une écriture difficile à déchiffrer et d’une orthographe déréglée. On pouvait cepen-

  1. Voyez plus loin, p. 40.
  2. On trouvera les indications de ces volumes à la suite de chaque lettre.