II
Ce manuscrit, d’une écriture courante du milieu du XVIe siècle, contient le texte bien complet de l’Heptaméron. La division par Journées est de la même main que le texte. Les Nouvelles ont été numérotées par une main du XVIIIe siècle. Le texte est correct, l’orthographe uniforme. Au verso du dernier feuillet on lit, d’une écriture du XVIe siècle, la signature suivante : Doulcet.
C’est le texte de ce manuscrit que nous reproduisons.
III
Le texte de ce manuscrit est correct, mais incomplet ; il ne commence qu’à la troisième Nouvelle de la troisième Journée : « … à cette fin, mes Dames, que l’ypochrisie de ceulx qui s’estiment Religieux, &c. » Au recto du dernier feuillet, coté 103, au bas, on lit :
Fin de ces présens Comptes en nombre 28 de la très illustre Reyne de Navarre, Duchesse d’Alençon & de Berry, Contesse d’Armaignac, seur unicque du très chrestien Roy de France François, premier de ce nom.
IV
Texte incomplet ; ne contient que les trois premières Journées & quatre Nouvelles de la quatrième. On n’y trouve aucune indication du nombre des Journées ou des contes. Ce fragment est l’un de ceux qu’Adrien de Thou a consultés pour écrire le beau manuscrit (voyez n° x) dont nous parlerons plus loin ; car, dans la IIIe Nouvelle de la Ire Journée, il a ajouté de sa main à la marge :
Io porto corna, che ciascun le vede ;
Ma tal le porta c’baver non le crede.