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Page:Marguerite de Navarre - L’Heptaméron, éd. Lincy & Montaiglon, tome III.djvu/270

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VIJe JOURNÉE

— Gardez vous », dist Nomerfide, « de l’aymer tant ; trop d’amour trompe & luy & vous, car partout il y a le moien, & par faulte d’estre bien entendu souvent engendre hayne par amour.

— Il me semble », dist Simontault, « que vous n’avez poinct mené ce propos si avant sans le confirmer de quelque exemple. Par quoy, si vous en sçavez, je vous donne ma place pour le dire.

— Or doncques », dist Nomerfide, « selon ma coustume, je vous le diray court & joieulx :