Page:Marguerite de Navarre - L’Heptaméron, éd. Lincy & Montaiglon, tome III.djvu/59

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
45
XLIIIJe NOUVELLE

— Je pense, » dist Nomerfide, « que vous en sçavez quelqu’une trop plaine de telle bonté, par quoy je vous donne ma voix pour la dire.

— Puisque vous avez si bien deviné, » dist Simontault, « je ne fauldray à la vous dire, mais que vous me promectiez de ne pleurer poinct. Ceulx qui disent, mes Dames, que vostre malice passe celle des hommes auroyent bien à faire de mectre ung tel exemple en avant que celluy que maintenant je vous voys racompter, où non seullement je prétendz vous déclarer la très grande malice d’un mary, mais la simplicité & bonté de sa femme :