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DE LA REINE DE NAVARRE.

moy de me mander comme nostre maistre se porte de sa chasse’, et l’asseurer que Madame n’a mal dont elle laisse à faire bonne chère, telle qu’elle peut en l’absence du Roy, comme vous la connoissés. Qui sera pour vous donner le bousoir, suppliant celuy qui le peult le vous otroyer pour commencement de perpétuel repous,

aultant que en ce monde l’on en peult avoir. Vous priant que en ceste lettre M. le Prévost treuve mes recommandacions et le merciement des siennes. Sy je vous empesche pour moy, j’espère de le vous rendre à

sy le conte bien

rendu, trouvera ne vous devoir rien Vostre bonne cousine, MARGUERITE. [F. Béth., n° 8504, fol. 5. Auto. bon jour, que,

umu. 53.— A MON COUSIN, M. LE GRANT-MAISTRE 3. (1526.)

Mon cousin, aultresfois vous ay-je adverti comme j’avois parlé au Roy touchant la provision de l’office de grenetier de Dieppe, par luy réservée, en cas qu’elle vacast, en faveur de M. de Bures, conseilFrançois Ier rend compte lui-même à Montmorency d’une de ses parties de chasse, peut-être celle dont il est ici question. Cette lettre fait voir avec quelle familiarité le Roi traitait Montmorency. (Pièces justificatives, nº XVII.) • Jean Delabarre, comte d’Estampes, bailli ou prevôt de Paris. 3 Cette suscription fixe la date de la lettre. Montmorency ne fut grand-maître qu’en 1526, et à partir de janvier 1527 Marguerite l’appelle toujours mon nevcu.