à consLETTRES INÉDITES
faictes sçavoir du vostre, lesquelles de bien en mieulx vont en amendant par la bonne et briefve délivrance de Messieurs’, laquelle, ainsi que je voy, ne peut plus estre différée. Quant à moy, ma cousine, je suis tousjours en ung estat, ignorant mon terme lequel ne peult passer. En attendant l’heure que
Dieu y tituée, je vous prierai continuer à me rescripre, et d’avoir
pour recommandée en vos bonnes prières celle qui va requérir Nostre Seigneur qu’il vous doint, ma cousine, autant de parfaite consolation qu’il congnoist vous estre nécessaire. De Bloys, ce x® jour de juing.
(De la main de la Reine.) Je vous prie que je sois recommandée à M. de Bayonne’, et que je l’ay prié et à vous ne vous enouyer de m’escripre, et s’il retourne devers M. le grant maistre, l’asseurer qu’il n’y a personne en ce monde quy loue Dieu de nieilleur cueur que moy de ce que son entreprise prent fin tant à son honneur qu’il oblige maistre et maistresse, et touche la race jusques à la quarte généracion, à luy et aux siens. Je vous prie surtout relier bien l’amitié de luy et du roy de Navarre, lequel recommande à vostre bonne grace Vostre bonne cousine et amye, MARGUERITE. [F. Béth., n° 8549, fol. 57. Dictée. ] Les fils du Roi, otages de Charles V, à la délivrance desquels s’employaient Montmorency et le roi de Navarre. Jeau Du Bellay, qui fut évêque de Paris et cardinal. 3 Le traité
pour la délivrance de Messieurs.