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DE LA REINE DE NAVARRE.

10.) ble, qui est le sacrifice du cueur, que jamais n’oustera du feu de perpétuelle amour, humilité et obéissance Vostre très humble et très obéissante subjecte et seur, MARGUERITE.

P. S. Monseigneur, je serois mauvaise hostesse’, si je ne vous disois

que le bien

que vous avés fait à ce mesnaige est aussy bien employé qu’il est possible, tant du désir de vous faire service, que de la reconuoissance de vos bienfaicts, car sa maison n’a nom que la vostre, et m’y festie comme vostre concierge. (F. Beth., 1° 8516, fol. 37. Auto. ] 168.-A MON NEPVEU, M. LE GRANT-MAISTRE. (Avant septembre 1531.) Mon nepveu, encores que soyés averti, taut par lettres que par ce porteur, de tout ce que je vous pensoys escripre, sy ne craindray je vous ennuyer d’une redicte : c’est de vous asseurer que, sy ne leur vient en chemin aulcune chose, vous trouverés le Roy et Madame en très bonne santé, et qu’ils ont belle envie d’estre bien toust auprès de vous ; vous assenraut que, pour estre loing, je ne veis oncques plus de souvenance, car il n’est jour que Madame ne me parle de vous, se louant dont vous estes là, et regrettant que ne pouvés estre icy, car vous y estes plus à dire que vous ne pensés, et croy qu’elle ne treuve point de secoud vous à quy elle puisse parler plus franchement, Elle elait chez M. de Montmorency. Vovez, p. 412, le billet analysé sous le n. 8546, fol. 22.