en retourner au lien auquel, quand je y seray, et en tous aultres, povez estre (seur) que de bomme voulenté me trouverez tousjours preste à vous faire tout plaisir que je vous en (estime ?) digne, et treuve (……..) celle qui va prier Dien vous donner, M. de Villandry, le bien que vous désire, à Pau, le xvile jour de décembre, La
bien vostre, MARGUERITE.
P.S. Je ne craindray de vous mettre icy les recommandacions du seigneur de ce lieu. ( F. Béth., n° 8606, fol. 4. Dictée. ] 170. — A MON COUSIN, M. LE DUC D’ALBANYE. J’ay veu ce que vous m’avés mandé, qui me rent tant oblygée à vous, que je me tiens malheureuse de n’avoir occasion de le vous rendre selon l’obligacion que je y ay.
Mais quant l’occasion s’y donnera, vous connoistrés que vous n’avés point amé personnes ingrates. Je parle pour
le mary comme pour moy, car je say qu’il n’y a homme au monde en qui il ait plus de fiance que en vous, et pour cette occasion a chargé ce porteur vous dire ung propos qui luy touche, vous priant le croire et nous y donner conseil et ayde, comme je suis seure que vous ferés, car je n’ay jamais eu peur que vostre amytié me faillist, mais ouy plus toust qu’elle fust trop grande. Si ne le pourroist elle estre tant qu’elle passast celle que à jamais vous veult porter Vostre bonne cousine et vraye amye, MARGUERITE.