de vous y fere serLETTRES
INÉDITES palement en ce temps), je luy ay fait si bonne chère et l’ay tant asseuré de l’amour que vous portez à son maistre, qu’il n’a aultre desir que
vice. Et si vous luy portez quelque bonne parole et le visaige dont vous savez gaigner tout le monde, je suis seure que vous en tirerez très bon service, car il y a puissance, et luy semble, s’il voit uni le Pape avecques vous, qu’il sera en Paradis, et a belle envie de vous monstrer qu’il a desir et pouvoir de le fere. Salezart sera avecques luy ; vostre prudence advisera s’il doit parler à vous ou non ; mais il ne se veult fier que en vous, ou en madame d’Estampes, pour dire tout ce qu’il sait ; car il craint quelques ungs pour les raisons que vous entendrez ; qui me fera finer ma longue lectre, suppliant le Créateur vous ramener en santé, victorieux de vos ennemis : car jusques là ne peult estre sans peine
Vostre très humble et très obéissante subjecte et mignonne
MARGUERITE. [ Ms. nº 19. ]
LETTRE LXXVII. AU ROI.
(Montfrin, 1536.) (Éloge de Montmorency et du camp d’Avignon.) Monseigneur, encore que ve soit à moy, etc. (T. I, lettre 127, p, 325.)