Page:Marguerites françaises.djvu/118

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

rompt l’arbre du navire, empesche que la tempeste ne le renverse, ainsi les petites infortunes en sauvent de plus grande, pource qu’elle leur oste la prise.

Il n’y a jamais rien de si asseuré, qu’il n’y faille craindre, ny rien de si esbranlé qu’il n’y faille esperer.

Je n’ay point de plus douce consolation en mon adversité, que de n’estre consolé de personne.

Le plus grand coup qu’on rende à la fortune, c’est de souffrir patiemment ses outrages.