Page:Marguerites françaises.djvu/158

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On ne peut miex braver le destin, que de vouloir ce qu’il veut.

Le fuseau de la destinée retort tout aussi bien la fin des villes, que celle des hommes.

Le destin cruel a changé mes mirthes en Cyprez, mon espoir en desespoir, et mes douceurs en amertume.

Le cœur que le destin à deçeu, ne peut plus estre capable des feux d’amour.

Les destinées se preparent autrement que nos desseins ne les pensent suivre.

Le destin nous a tous attachez à une mesme chaine, et