Page:Marguerites françaises.djvu/166

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aigres, estant cueillis en l’aride terroir de mon esprit.

Recevez ce mien labeur que je vous presente, non tant pour me desengager de ce que je vous dois, que pour vous consacrer par iceluy tout ce que Dieu me donnera jamais d’esprit et de vie.

Si c’est chose indigne de vostre merite, vous serez d’autant plus digne de louange en l’acceptant.

Je vous dedie cecy du cœur que je vous ay voué mon service.

Ceux-là ne peuvent estre fidelles qui s’obligent plu-