Page:Marguerites françaises.djvu/180

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sa calamité, car c’est une condition commune, et ne sçavons ce qu’il nous adviendra.

Quand vous serez constitué en quelque dignité, ne vous aydez des meschans en charge que ce soit, pour autant que l’on vous donnera tousjours le blasme du mal qu’ils feront.

Accoustumez le corps au travail, et l’esprit à apprendre.

Proposez vous choses immortelles, comme magnanimes, et mortelles, usant moderément des biens que vous aurez.