Page:Marguerites françaises.djvu/25

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force de subir à cest esloignement, j’auray pour le moins liberté franche de faire parler ma plume.

C’est à ceste fois que la rigueur severe de l’absence doit eclipser mes jours du rayon de leur clarté.

Je ne m’estimeray point absent de vous, cependant que j’auray quelque place en vostre cœur et en vostre memoire.

En m’abandonnant, vous me laissez les jours sans Soleil, et les nuicts sans Lune et sans Estoilles.

Tant que je seray separé