Page:Marguerites françaises.djvu/323

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

pource qu’ils doyvent estre.

Je prie Dieu que mon malheur ne vous soit jamais manifeste, afin qu’il ne vous avançast le reste des ans, que vous avez encore à vivre.

La fortune ne m’a rien laissé, que l’ame et l’esperance.

L’ombre de mes malheurs en tout lieu m’accompagne.

Le Ciel fait naistre tous les jours nouvelles inventions, pour traverser mon contentement, et croistre ma calamité.

Le gouffre de mes malheurs est un cercle d’affli-