Page:Marguerites françaises.djvu/325

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heurs, qui ne me peuvent laisser.

Au desespoir où je suis j’estimeray mon ennemy tout homme qui me pensera consoler.

Si le visage estoit un portrait du cœur, on verroit en moy la parfaite image de la douleur et du desespoir.

Le malheur et l’envie m’ont esleu, pour servir de retraite à tout ce qu’ils produisent.

Il semble que la fortune ne travaille à rien d’avantage qu’à desvancer les hommes vertueux, et favoriser les ignorans.