Page:Marguerites françaises.djvu/39

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sant adieu, se deguisoyent en infinies figures, selon les opinions des regrets qui se formoient en l’ame.

En quelque part que vous alliez, vostre cœur qui est mien, me demeurera pour gage du pouvoir, que vous m’avez donné sur vous.

Avant que signer leur adieu, ils contribuerent une mer de larmes aux malheurs de leur separation.

Puis que la necessité me force de subir à cest esloignement, j’auray pour le moins la liberté franche de faire parler ma plume.