Page:Marguerites françaises.djvu/395

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je m’oublie moy-mesme, et n’ay point de memoire de moy, sinon quand la douleur m’en fait souvenir.

Mon imagination costoyoit un heureux rivage, et les flots de mon incertitude l’agitoyent de tous costez.

Ce n’est point estre seul, que de vous mettre et consigner en la compagnie de mes plus belles pensées.

Mes pensees sont en vous attachées, au service, à l’honneur, et à la contemplation des divines vertus de vostre ame.