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table, que le desir que j’ay toujours eu de jouir de vostre agreable presence, a esté grand en mon ame.
Le plus grand desplaisir qui m’afflige maintenant, c’est de vous voir esloignée d’une ame, qui s’est toute donnée à vous, voire de telle sorte qu’elle veut demeurer à jamais vostre, encor que ne le voulussiez point.
Si l’eclipse de vos yeux me ruine, souspirez au moins ma perte, et d’une triste haleine plaignez vostre martyr.
Helas ! faut-il que je voye esloigner toutes mes felicitez