Page:Marguerites françaises.djvu/436

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d’esprit familier, duquel il entend tout ce qu’il dit et seme ses faussetez ?

Les oreilles croyent bien souvent à autruy, et les yeux ne croyent pas à eux mesmes.

Les flesches de leurs calomnies n’ont point la pointe assez acerée, ni d’assez bonne trempe, pour enfoncer la dureté de ma constance.

Confesse librement que tes paroles indigentes de verité ont mieux servy ta perfidie, que ta conscience.

Ceux là qui sont enclins à la mesdisance, apprennent