Page:Marguerites françaises.djvu/453

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C’est un riche et heureux acquest, d’acheter l’eternité par un travail de peu d’années.

Il n’y a vertu qui merite plus de louange, que celle qui est approuvee par le tesmoignage de Dieu.

La divinité l’a ravy aux humains, mais luy-mesme s’est osté du monde, et n’a pas craint de captiver son jeune corps, pour mettre un jour en liberté son ame.

Nous pouvons aimer Dieu par religion, et le monde par modestie, en l’un exerçant la foy, en l’autre les bonnes