Page:Marguerites françaises.djvu/51

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Quand un mal doit prendre cours sur nos destinées, il est hors de nostre pouvoir de le rendre evitable.

Je croy que mon ame est un point, ou toutes les lignes de malheurs et d’afflictions se viennent rendre.

Quand l’affliction nous domine, le jugement cede à l’impatience, et quand l’impatience surmonte la raison, la consolation est inutile.

L’affliction est le vray affinage de l’amitié, et les vrays amis se recognoissent en l’adversité.

Les afflictions qui sont por-