Page:Marguerites françaises.djvu/532

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plus de force d’esmouvoir le cœur, que ce que l’on se presente par idée.

L’object qui paroist à la veue, asseure nostre cognoissance avec plus de foy qu’une representation par figure.

Souffrez desormais que mes yeux puissent recevoir ceste faveur de se repaistre de vostre belle veue à tout le moins une fois le jour.

On ne pouvoit la voir sans l’aymer, ni ne la pouvoit-on aymer sans la craindre.

Ce m’est un arrest inviolable, de ne recognoistre point autre terre pour pays, que