Page:Marguerites françaises.djvu/538

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la justice le tempere entre ceux qui ont de la prudence à conserver, et de la modestie à recevoir.

La vertu, qui est l’ame de l’honneur, veut ce qui est propre à l’ame, et non au corps.

La vertu fait que nos amis nous regardent tousjours, encor que nous soyons esloignez d’eux, et quand les envieux l’attaquent, elle sçait triompher de leur envie.

Il n’appartient qu’à la vertu de faire naistre un durable plaisir.

La vertu va au devant de ceux qui la fuyent, elle luit