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Page:Mariéton - Hellas, 1889.djvu/22

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BENITZA


Benitza de Corfou, dans son bois d’orangers,
Offrait un vert asile à nos pas étrangers.
Un rempart dégradé, du plus vieux temps de l’île,
Nous séparait du flot qui déferlait tranquille.
Vers la source prochaine, une vierge aux bras blancs
Suivait sur la mer bleue un vol de goëlands,
Et tandis qu’à son front levant sa cruche pleine,
Nausicaa riait en quittant la fontaine,