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Page:Mariéton - Hellas, 1889.djvu/62

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DEVANT LE PARTHÉNON

I



JE me disais : Un temple est là-haut, qui surpasse
Tout ce que l’homme rève ici-bas de plus pur ;
Mais avec la Beauté suis je en état de grâce ?
Pourrai-je contempler Minerve dans l’azur ?

Impatient enfin de l’heure solennelle,
Troublé par l’espérance et plein du sentiment
Que j’allais entrevoir la lumière éternelle,
Je gravis l’Acropole avec recueillement.