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Athènes. Là encore, j’ai vécu un mois sous l’influence de la plus noble Histoire et parmi ces dilettantes raffinés de la vie cosmopolite, qui sont les Grecs modernes.

J’avais pris soin de noter, en vers et en prose, mes sensations de voyageur. Sur votre conseil, je vais publier les premières.

Sans vous, mon cher ami, je ne connaîtrais pas la Grèce, son art qu’on n’a jamais égalé, sa nature qui est une Provence sublime, et son patriotisme, le plus vivant et le plus vieux du monde… Le « nous » des premières pages de ce petit volume atténuera peut-être le « moi » désobligeant des dernières.

Et j’ai voulu vous dédier le livre, pour témoigner, dans ma faible mesure, d’une affectueuse et très sincère admiration, en même temps que pour vous rendre grâces de la fidélité de votre sympathie.

PAUL MARIÉTON.