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Page:Mariéton - Joséphin Soulary et la Pléiade lyonnaise, 1884.djvu/148

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Paul Chenavard

mort d’Auguste Barbier, son ami, devait priver de toute illusion.

Je ne voudrais pas terminer sur un ton d’élégie une histoire dont le héros principal jouit d’une pleine activité littéraire, sans que son ami Chenavard, aussi jeune que lui, ait interrompu les discussions et les esquisses poursuivies depuis quarante ans. Que le groupe lyonnais à qui tous deux survivent ait été glorieux, et que, par le double mérite de sa modestie et de ses travaux immortels, il soit digne de l’admiration des contemporains, voilà tout ce que j’ai voulu démontrer. Et je serai le plus heureux du monde si j’obtiens jamais l’assurance de ne l’avoir pas dit en vain.

Lyon, 10 avril 1884.