Aller au contenu

Page:Mariéton - Joséphin Soulary et la Pléiade lyonnaise, 1884.djvu/96

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
88
Jean Tisseur

Il nous est un devoir pourtant de rappeler ici les regrets de la première heure, devant la tombe à peine fermée de l’éminent penseur lyonnais.

Sans doute, nous ne songeons point à retracer déjà les étapes de sa vie. Une plume assurément plus autorisée que la nôtre le fera, sans nul doute, le jour où son œuvre, en partie inédite, affrontera seule une publicité qu’il refusait de susciter lui-même. Mais cet homme était bon, de cette bonté qui fait la grandeur. Mais ce poète était un modeste, et ce railleur un tendre et un croyant.

C’est pourquoi nous tenons à proclamer bien haut que les qualités intimes de Jean Tisseur ont mérité cet écho solennel autant que les services rendus à ses concitoyens.

Pendant cinquante années d’une vie laborieuse. Jean Tisseur avait apporté le concours de sa lumineuse intelligence à toutes les branches de l’activité lyonnaise.