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Page:Marie-Victorin - Croquis laurentiens, 1920.djvu/237

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LE HAVRE-AUX-MAISONS


ÉVANGÉLINE


Je l’avais cru ce rêve du jeune âge
Qui souriant, m’annonçait le bonheur ;
Et confiant en cet heureux présage,
Mes jeunes ans s’écoulaient sans douleur.

Deux voix

Il est si doux au printemps de la vie,
D’aimer d’amour les amis de son cœur,
De vivre heureux au sein de la Patrie
Loin du danger, à l’abri du malheur (bis)

Refrain

Évangéline ! Évangéline !
Tout chante ici ton noble nom !
Dans le vallon, sur la colline,
L’écho répète et nous répond :
Évangéline ! Évangéline !

Qu’ils étaient beaux les jours de notre enfance,
Cher Gabriel, au pays de Grand-Pré,
Car là régnaient la paix et l’innocence,
Le tendre amour et la franche gaieté.

Deux voix

Qu’ils étaient doux, le soir, sous la charmille,
Les entretiens du village assemblé,
Comme on s’aimait, quelle aimable famille
On y formait sous ce ciel adoré (bis) Refrain