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LA GRANDE-ENTRÉE


M

atin gris, pluie gluante et fine qui rabat la lumière et la joie… mais nous partirons tout de même. Déjà sur le sable de la Pointe-Basse notre barge est prête, le moteur dûment graissé, la malle et les appareils arrimés au milieu. Il faut endosser le ciré et coiffer le suroît, car il y a du clapotis et ça va washer avec le vent debout !…

Les Madelinots, secourables d’instinct, sont toujours là sans qu’on le leur demande, s’il y a une barge à pousser en mer ou à haler à la côte.