Page:Marie-Victorin - Récits laurentiens, 1919.djvu/94

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Le long du chemin de la vie, j’ai bien des fois semé dans des cœurs de disciples et d’amis que je croyais sincères et éternels, le meilleur de mon âme, et bien des fois aussi, à l’usure des jours, j’ai vu les cœurs se fermer et les traits se durcir en un masque étranger ! Mais parce que le Christ n’a pas mis de condition à son divin précepte d’aimer les hommes, nos frères, je me suis dit : « Malgré tout, je sèmerai encore sur le renchaussage ! »