la cathode (métal) ou sur l’anode (peroxyde) (fig. 6) d’une solution nitrique 10-9 normale. Le potentiel électrochimique en solution normale, déduit de ces expériences était fixé à 0,57 volts pour le métal et à 0,89 volts pour le peroxyde. Cependant, la surface de l’électrode (or) ne pouvait être couverte par le polonium même en couche monomoléculaire (environ 10-16 atomes par cm2). La formule de Nernst ne semble pas applicable, le potentiel trouvé ne variant pas avec la concentration du polonium ; ce fait a été interprété en faveur de la formation d’une solution solide de poloniumdans l’or (M. Wertenstein) [36].
Fig. 6.
De nouvelles recherches à ce sujet seraient nécessaires.
Se basant sur l’incompatibilité de certains résultats de Hevesy et Paneth avec la formule de Nernst, Herzfeld [37] a proposé une modification de cette dernière s’appliquant aux couches d’atomes qui ne recouvrent pas l’électrode d’une manière continue. On écrirait en ce cas :
où p est la pression des ions en solution, celle des ions déposés sur l’électrode et k un coefficient constant pour la matière considérée.
Cette formule est analogue à celle qu’on utilise pour les amalgames.