nation du rapport de la charge à la masse, dans le cas de rayons positifs produits dans l’hydrogène et l’oxygène [56]. L’appareil utilisé est représenté dans la figure 9.
Les résultats obtenus ont montré que, pour les rayons positifs, le rapport est du même ordre que celui que l’on observe dans le transport de l’électricité par électrolyse, et peut atteindre la valeur maximum de ce dernier qui a lieu pour l’hydrogène.
On sait, au contraire, que la valeur de pour les rayons cathodiques est considérablement plus petite, et même d’un tout autre ordre de grandeur. Rappelons que le rapport est une fonction de la vitesse des rayons, représentée par la formule Lorentz-Einstein.
où v est la vitesse des rayons, c la vitesse de la lumière, tandis que le rapport désigne la valeur limite de aux vitesses suffisamment faibles pour que le terme puisse être négligé par rapport à l’unité dans la formule ci-dessus.
Les mesures faites sur les rayons cathodiques de faible vitesse ont donné
valeur 1833 fois plus élevée que celle relative à l’hydrogène électrolytique.
C’est cette détermination qui précise la nature de l’électron, élément d’électricité négative, dont la charge e est égale à celle du noyau d’hydrogène, mais dont la masse est 1833 fois plus petite quand on la considère à l’état de repos.
La loi d’accroissement de la masse de l’électron en fonction de la vitesse a été reconnue exacte par des mesures effectuées sur les rayons cathodiques et sur les rayons (rayons négatifs). La masse m (dite masse électromagnétique) grandit avec la vitesse et tend vers l’infini quand la vitesse tend vers celle de la lumière.