Cette relation permet de déterminer le rapport des masses des particules indépendamment de la forme de l’appareil et des conditions de l’expérience, ce qui rend la méthode particulièrement efficace. Il suffit de distinguer sur la plaque une parabole que l’on peut identifier, par exemple celle de l’hydrogène (H +) puis de comparer au rapport de l’hydrogène tous les autres rapports représentés sur la plaque ; la comparaison n’exige que des mesures relatives de longueurs, et par là sa précision est plus élevée que celle de la détermination absolue. Si la valeur du rapport ,
Fig. 14.
pour H (+) a été exactement confirmée par une détermination absolue, on pourra désormais admettre pour ce rapport le nombre théorique et identifier la parabole correspondante par une mesure assez sommaire des champs électrique et magnétique.
La déviation par le champ électrique est en raison inverse de l’énergie cinétique des particules.
En effet
si V est la chute de potentiel utilisée par la particule.
On voit par là qu’il existe pour y une valeur minimum , déterminée par la différence de potentiel entre la cathode et l’anode.
Tous les arcs de paraboles p, p’, etc. doivent, par suite, s’arrêter à une même distance de l’axe Pz, où sont reçues les particules qui ont franchi toute cette chute de potentiel (fig. 14).
Les valeurs plus grandes de y correspondront aux particules qui ont été libérées plus près de la cathode et ont franchi une chute de potentiel